Les Contes de la Rose Noire
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Ielena Romanov, dite Alionouchka

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Ielena Romanov, dite Alionouchka Empty Ielena Romanov, dite Alionouchka

Message par Ielena Romanov Lun 13 Avr - 20:47

Ielena Romanov, dite Alionouchka 1428946959082724600
Et par le pouvoir d'un mot
Je recommence ma vie
Je suis né pour te connaître
Pour te nommer
Liberté
Ielena Romanov

Nom: Romanov
Prénom: Ielena, dite Alionouchka
Âge: 16 ans
Origine: russe
Orientation sexuelle: hétéro
Rang: comtesse
Physique : Ielena était une mince et grande jeune fille. Ses cheveux étaient extrêmement longs, tombant jusqu’à sa taille. Aussi blonds que les blés ou que l’or, ils ondulaient. Le plus souvent, la jeune russe les laissait soit flotter librement sur les épaules soit faisait des coiffures incluant les nattes. Dans son visage aux traits doux, de grands yeux d’un bleu très clair se détachaient, pouvant aussi bien être très expressifs – ainsi ses yeux brillaient ils sous l’effet de l’enthousiasme - que participer d’une expression impassible. Elle aimait à porter des robes dans les tons bleus, vert ou violets, mais de fait, elle portait toutes les couleurs. Sur elle, elle portait toujours une broche en argent sertie de saphirs, cadeau de ses parents pour ses seize ans.  ~

Psychologie : Son caractère ? En un mot, passionné. Tout ce que faisait Ielena, tout ce qu’entreprenait Ielena, c’était à fond. Les positions de la jeune fille? Des convictions qu’elle défendait corps et âme. Passionnée tout court et passionnée par nombre de disciplines. Tout était à ses yeux matière à intérêt, même si elle approfondissait plus volontiers ses connaissances dans certains domaines que dans d’autres.
Ce qu’aimait Alionouchka ? La liste serait trop longue pour pouvoir être exhaustive. Lire, lire toujours et encore lire. C’était là l’une de ses grandes activités. C’était là pour elle les portes qui s’ouvraient sur un autre monde, merveilleux, loin des problèmes et des soucis de la vie quotidienne. Elle aimait beaucoup les livres et leur odeur. L’odeur du papier, de la colle, des vieux livres. Pour elle, vrai rat de bibliothèque cultivé, ça embaumait.
Jouer de la musique, c’était là tout aussi important pour elle. Encore des portes sur un autre monde… Alionouchka jouait très bien du piano, mais elle l’ignorait. Elle savait également jouer du violon. La danse. Même si à l’instar du piano, cela faisait partie de l’éducation d’une jeune fille de la haute société, ce n’en était pas moins une activité qu’elle prisait, et pour laquelle elle était assez douée.
Se promener dans la nature, en chantonnant ou en rêvassant, c’était là aussi très plaisant à son goût.
Par ailleurs, elle était fascinée par les étoiles, ces magnifiques points scintillant dans les cieux.
La liberté, dont elle était profondément éprise, et pour laquelle elle était prête à lutter, si cela s’avérait nécessaire. La Justice ! Fondamentale aux yeux d’Ielena. Ses proches. Et même d’abord et avant tout.
Les animaux, ces merveilleux compagnons et notamment les chevaux. Fort logiquement, la jeune comtesse russe aimait donc aussi l’équitation, surtout les longues promenades à cheval. D’autant qu’elle était une cavalière émérite.

Si son côté passionné était notable, son courage et son audace n’étaient pas moins frappants. En effet, Alionouchka était une jeune fille – du moins en apparence – ne craignant rien ni personne. Et de fait, le danger ne l’arrêtait pas, ne l’effrayait pas, du moins, tant que seule elle était concernée. Elle l’affrontait d’ailleurs de face lorsqu’il se présentait, sans montrer – ou rarement – signe de peur. Il était fait pour être bravé de toute façon, non ? La sécurité ? Quel intérêt ? C’était bien trop ennuyeux ! Son courage était tel qu’elle avait tendance à se montrer intrépide et téméraire, ce jusqu’à l’inconscience. Toutefois, il n’était pas question de mettre en danger ses proches, si elle pouvait l’éviter. Cependant, si la jeune russe semblait ne craindre rien ni personne, elle était claustrophobe et craignait également de perdre d’autres êtres proches. Cependant, elle s’efforçait de cacher ces aspects de sa personnalité.
D’autant que réservée qu’elle était, elle n’aimait pas à se livrer, confier ses soucis ou problèmes, parler de ce que sa vie pouvait avoir de douloureux. Au contraire, elle tentait de cacher ce genre de choses. Et d’abord, qui avait dit problèmes ? Elle n’en avait pas, elle, et n’en aurait pas ! Quand elle en avait – car contrairement à ce qu’elle pensait, ça pouvait lui arriver – ou était chagrinée, elle avait tendance à intérioriser ses sentiments, du fait de sa réserve – du moins, en présence d’autrui -. Sentiments qu’elle exprimait, certes, mais le plus souvent par la musique. Allant souvent de pair avec sa réserve, - et il s’agissait là à la fois là une partie de son caractère, de son attitude et de sa façon de parler - Ielena était une grande amie de l’ironie et de l’antiphrase, parfois aussi de l’hyperbole. Voulait-elle demander quelque chose qui lui tenait à cœur, elle pouvait prendre cela sur un ton léger, pour ne pas montrer à quel point cela lui importait. Ou encore elle tenter de cacher ainsi des soucis. Elle pouvait aussi exagérer dans son propos, justement parce que ce qu’elle disait comptait à ses yeux. Il lui arrivait également de s’exprimer par antiphrase ou ironie par simple habitude, par simple envie de parler ainsi, sans précisément savoir pourquoi voire en s’en apercevant tout juste.
Le plus souvent elle observait les gens, avant d’aller vers eux, de décider si elle voulait tenter de s’en faire des amis ou non. Car les observer lui permettait de les cerner un minimum. Elle pouvait d’ailleurs être assez froide au premier abord, ou excessivement silencieuse. Trop timide et d’un naturel introverti, la jeune fille supportait bien mal d’être le centre de l’attention. Au point de pouvoir se retrouver sans voix lorsqu’elle manquait d’assurance, se trouvait en groupe, etc.

D’une profonde gentillesse, d’une grande bonté Alionouchka aurait donné sa vie pour ceux qu’elle aimait et volait toujours au secours de ceux qui en avaient besoin. En fait, elle était dotée d’une qualité que l’on peut qualifier d’humanité. Elle était d’ailleurs souvent compréhensive envers autrui, toujours ouverte au dialogue qui pour elle, était bien souvent la clef des conflits. Protectrice, elle avait tendance à s’interposer entre ses proches et les dangers qui pouvaient les guetter. A l’écoute d’autrui, elle savait à merveille prêter une oreille attentive aux ennuis, malheurs, soucis de ceux qui éprouvaient le besoin d’en parler. D’autant que sensible et observatrice qu’elle était, elle savait lire dans les attitudes des gens, dans leurs intonations et à d’autres petits indices quel était leur état d’esprit du moment. Si elle pouvait être observatrice, elle n’était pas pour autant particulièrement physionomiste et était parfois étourdie.
Trop émotive, elle vivait sous l’emprise de ses sentiments et émotions. Il lui arrivait d’ailleurs d’éclater en sanglots, telle une enfant – elle adoptait parfois des attitudes puériles. Elle pouvait également se montrer impressionnable, notamment à la vue du sang.
Tendre, elle montrait, quand l’envie lui en prenait, toute l’étendue de son affection à ceux qui en étaient l’objet. Ce d’autant qu’elle n’avait pas peur du ridicule, ou de l’impression qu’elle pouvait ainsi donner d’elle-même. Cependant, cela avait un revers : elle pouvait se montrer jalouse de ceux qui étaient « trop » proches de ceux à qui elle tenait le plus. Elle avait ainsi parfois l’impression qu’on lui volait l’affection de ces personnes.
Idéaliste, Ielena croyait dans l’amélioration du monde, dans l’homme. Pour ses idées, ses convictions, ses valeurs tout comme pour ses proches, elle aurait donné sa vie. Rêveuse et romantique, elle aimait admirer les étendues d’eau et croyait au grand Amour.
Dotée d’un fort caractère, indépendante d’esprit, la jeune fille savait fort bien ce qu’elle voulait. Elle avait d’ailleurs du mal à se plier à l’étiquette, et l’évitait, autant que faire se pouvait.
Les défis, les obstacles ? C’était là le piment qui donnait du goût à la vie. La persévérance ainsi que son revers, l’entêtement allaient de pair avec cette caractéristique. En effet, non seulement elle savait ce qu’elle voulait, mais elle s’y tenait, les obstacles ne la faisant que rarement reculer. D’autant qu’elle était également d’un naturel très déterminé. Du fait de son obstination, il était fort difficile de la faire changer d’avis.
Vive et impulsive, elle réagissait souvent au quart de tour, dans le feu de l’action. Devait-elle prendre une décision, réagir d’une manière ou d’une autre, elle suivait sa première intuition, fût-elle bonne ou mauvaise. Alionouchka pouvait également, dans certaines circonstances, entrer dans des colères noires. Ce n’était pas forcément fréquent, mais assez impressionnant. Pour elle, la justice, tout comme la tolérance, était une valeur fondamentale… Ce bien que sa tolérance s’arrêtât bien souvent là où commençait l’intolérance d’autrui. Elle ne jugeait donc pas les gens les « on dit » ou sur un simple acte, mais tentait de le faire sur ce qu’ils étaient réellement.
Intelligente, la jeune fille était également dotée d’une imagination débordante, nourrie par ses nombreuses lectures, et elle en profitait parfois pour s’évader par la pensée. L’on peut considérer cela aussi bien comme un « vilain défaut » que comme « une grande qualité », toujours est-il qu’elle était très curieuse.
En fait, on pouvait résumer le caractère de la jeune russe en un mot : excessive, elle était excessive en tout, dans ses joies comme dans ses chagrins – pour elle d’ailleurs, la vie était toute rose ou toute noire, le plus souvent dénuée de nuances -, dans ses qualités même qui pouvaient devenir ainsi des défauts. Avec Ielena, il n’y avait donc pas – ou très peu – de demi-mesure.


Histoire

Ielena naquit à Saint-Pétersbourg. Ses parents, ses proches la surnommaient affectueusement Alionouchka. Fille unique, elle était choyée. Appartenant à la famille Romanov, elle eut l’occasion dès le plus jeune âge de fréquenter les palais. Son enfance fut des plus joyeuses, bien que son éducation stricte. Elle apprit donc à jouer du piano dès son plus jeune âge, ainsi qu’à danser et à briller en société. Tout cela avec des précepteurs, comme le voulait l’époque. Néanmoins, ses parents étaient très ouverts et veillaient également à lui inculquer les valeurs dans lesquelles ils croyaient, la liberté en faisant partie. Ils ne négligeaient pas non plus de faire plaisir à leur fille, quand l’occasion leur en était donnée. C’est pourquoi elle eut également l’occasion d’apprendre à jouer du violon et d’approfondir ses connaissances en matière d’équitation. Dotés d’une impressionnante bibliothèque, ils laissaient leur fille la fréquenter autant qu’elle le souhaitait et c’est ainsi que se développa son goût pour la lecture.
Enfant, la jeune russe ne savait plus précisément quand, elle était tombée malade. Une bronchite qui s'était avérée grave, assez pour que ses parents - elle l'avait appris bien plus tard - eussent craint pour sa vie. Ce qui lui avait laissé des traces: en cas de stress, elle avait des difficultés respiratoires.
Alionouchka devait avoir environ quatorze ans quand ses parents décidèrent de quitter Saint-Pétersbourg avec elle pour se rendre à la cour du roi de France. Ils acquirent également leur propre résidence dans le pays, à la campagne, avec un étage (en plus du rez-de-chaussée) et, en guise de dépendances, des écuries où ils installèrent leurs chevaux. Pour ses 14 ans, Ielena se vit d’ailleurs offrir une jument baie cerise qu’elle nomma Volga. Depuis leur déménagement, elle trouvait ses parents plus tendus, mais ne parvint à obtenir d’eux qu’ils lui en expliquassent le pourquoi. Elle réalisa plus tard qu’ils devaient craindre pour leur vie et la sienne.
La vie continua, néanmoins aussi heureuse qu’avant. Et pour ses seize ans, ses parents lui offrirent une broche en argent, sertie de saphirs, qui ne la quitterait plus.
Quelques temps plus tard, alors que sa mère était en voyage, Alionouchka partit faire une promenade à cheval, son père restant à dans leur demeure. Lorsqu’elle revint, elle assista au décès de son père, sans rien pouvoir faire pour lui. Avec la complicité d’un domestique – c’était en réalité une étape d’un complot contre cette branche de la famille Romanov -, il avait été empoisonné à l’arsenic. Si Ielena oublia le nom du poison, elle n’oublia pas pour autant cet instant de sa vie.
Ce n’était là que le début du complot, et encore quelques semaines ou mois passèrent – la jeune russe n’aurait su précisément le dire – jusqu’à cette nuit où le destin la frappa de nouveau. Cette nuit où l’on attenta de nouveau à leurs vies. Cette nuit-là, un incendie, « accidentel » bien sûr – en réalité, il le paraissait juste – se déclara dans le bâtiment principal, au rez-de-chaussée, non loin de la chambre parentale. La chambre d’Alionouchka, elle, se trouvait à l’étage. Elle fut réveillée par les cris de sa mère et une odeur de fumée. Elle trouvait également qu’il faisait anormalement chaud. Sa première réaction fut de descendre, mais déjà les flammes avaient envahi l’escalier. Et se porter au secours de sa mère, ce n’était plus du courage, ni même de la témérité ou de l’inconscience, mais c’était devenu impossible. Seule raison pour laquelle elle ne s’engagea pas dans l’escalier. Elle attrapa des chaussures et un manteau qui étaient à portée de main, s’échappa par la fenêtre – s’aidant d’un arbre qui se trouvait non loin de là. Néanmoins, elle se réceptionna durement au sol et s’y tordit la cheville. Ne s’arrêtant pas pour autant, elle tenta d’entrer dans la maison par la porte, mais en vain ! Ce ne fut qu’après cela qu’elle enfila chaussures et manteau qu’elle avait pris. Ensuite, elle gagna les écuries, encore intactes, libéra les chevaux, mis harnacha partiellement sa jument – ne lui mettant que la bride – avant de monter en amazone et de partir au grand galop. Elle ne s’arrêta qu’une fois dans la forêt.

Et vous?

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Message par Emilie-Rose Peacecraft Mer 6 Mai - 12:48

Tout me parait correcte alors bienvenue à toi ^^
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Message par Ielena Romanov Mer 6 Mai - 12:52

Merci Emilie-Rose
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