André Grandier

Physique : André a beau être de sang royal, c'est un garçon habitué aux travaux rudes et au service, il n'a donc rien du noble fragile et précieux auquel on pourrait s'attendre. Globalement son corps possède une musculature très bien développée et visible sans être excessive, ses mains sont viriles et pas aussi délicates et fines qu'un noble, et sa peau n'est pas blanche à cause de leur poudre coquette mais d'une couleur tirant légèrement vers l'ambré à cause de ses heures de travail au soleil dans les terres des Jarjayes. Il est assez grand, environ 1m85 pour 80 kg, il est donc fin mais avec des formes comme cité plus haut, ses cheveux sont courts et d'un brun moyen pouvant tirer sur le noir lorsqu'il y a peut de luminosité, un visage masculin mais restant fin, sans doute un petit signe de son appartenance royale.

Mais ce qui marque toujours le plus chez lui, ce sont ses yeux verts comme de l'émeraude toujours brillants, rarement emplis de larmes. Ou alors il en faudrait beaucoup pour le faire pleurer. Pour les vêtements, André s'habille un peu comme un noble mais en moins riche, des bottes, un pantalon, une chemise, un sur gilet sans manche et une veste, selon la demande du maître des lieux. Mais toujours dans des couleurs passes partout.

Psychologie : André est une personne travailleuse, qui ne rechigne pas à la tâche. Normal me direz-vous, au vu de sa place de serviteur et homme à tout faire. Mais il pense de toute façon que l'on a rien sans des efforts et du travail. Il est donc un parfait serviteur polyvalent, poli et respectueux de son maître. Cependant, il est aussi cultivé car le comte de Jarjayes lui donna une éducation certes moins importante qu'un noble, mais largement plus élevée que celle d'un roturier normal car il lui arrive de se rendre à Versailles avec lui, de faire il fallait qu'André ne commette aucun impair à la cour. Le jeune homme aime d'ailleurs beaucoup lire, cela lui permet de s'évader un peu en quelque sorte.

C'est également quelqu'un de droit, défendant ses idées même s'il doit parfois se modérer, très protecteur envers les personnes auquel il tient et respectueux des rangs et de la hiérarchie, même s'il n'est pas toujours d'accord quand à toute cette mise en place. André est quelqu'un de vrai, de franc et d'honnête, ayant parfois du mal à se sentir à l'aise parmi la cour de France lorsqu'il s'y rend, où tout n'est que mensonge et tromperie, mais il ne le laisse pour ainsi dire jamais paraître. Il semble toujours positiver et apprécier chaque jour que dieu fait. Avec sa condition, il ne se sent pas en droit de se plaindre, il est bien traité, nourri, logé et surtout est auprès d'un maître qui le respect.

26 août 1754. Une silhouette se découpe dans la nuit, enveloppée d'une cape sombre. Elle emporte avec elle, dans des langes, l'un des deux héritiers royaux. Il ne peut y avoir qu'un dauphin pour éviter les déchirements du trône, alors ce dernier est emmené au domaine des Jarjayes. Le comte, proche du roi, accepta pour lui rendre servir d'adopter cet enfant en quelque sorte, non pas comme son fils il ne pourrait pas, mais comme le petit fils de son intendante, et comme son serviteur. L'enfant sera élevé comme tel mais avec soin et éducation, le roi ne voulant tout de même que soit maltraitée sa progéniture.

C'est ainsi qu'André porta le nom de famille du fils et de la belle fille de l'intendante des Jarjayes : Grandier. Il fût élevée par cette dame avec soin et amour, elle qui avait perdu ses enfants très tôt cela la consolait un peu d'avoir ce petit près d'elle. Elle lui apprit les rudiments pour bien servir son maître, le respect dû à son rang et fut heureuse de voir que Monsieur lui offrait des cours sur la cultures et diverses matières, faisant ainsi de son « petit » comme elle l'appelait, un homme cultivé. Peut-être pourrait-il ainsi faire un bon mariage ! (Oui la vieille dame songeait déjà à des arrières-petits enfants si l'on pouvait dire cela ainsi)

André était appliqué, soigneux, calme et apprenait extrêmement vite, curieux de tout et surtout de découvrir le monde qui l'entourait. Il ne rechignait à aucune tâche, toujours près à aider sa grand-mère comme il la surnommait affectueusement pour ne pas qu'elle se fatigue alors que lui était jeune et vigoureux. Il s'occupait des terres, des jardins, des chevaux, du service, un peu du repas aussi...Bref il était un peu l'homme à tout faire de ce manoir ! A ses 15 ans, le comte lui fit l'honneur de l'amener avec lui à Versailles. Il lui disait qu'il était fière de son travail et qu'il aurait besoin de lui là-bas aussi surtout vu ses qualités. André n'était pas peut fier de tels compliments, mais même s'ils étaient vrai, cela cachait également l'envie du roi de revoir son second fils même discrètement. André fit donc ses entrées à la cour, suscitant parfois quelques regards de certaines dames nobles peu fidèles.

La vie poursuivit ainsi son cour, André au service des Jarjayes, vivant auprès de sa Grand-mère, se rendant parfois à Versailles avec son maître. Rien ne changea vraiment 3 ans plus tard, alors qu'il avait maintenant 18 ans.