On a beau donner à manger au loup, toujours il regarde du côté de la forêt [PV Kathleen et ER]
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On a beau donner à manger au loup, toujours il regarde du côté de la forêt [PV Kathleen et ER]
D’habitude, Ielena mettait sa broche en argent sertie de saphirs, que ses parents lui avaient offert pour ses seize ans, sur ses robes. Allez savoir pourquoi – la jeune fille elle-même n’aurait su l’expliquer -, pendant la journée qui précéda cette nuit-là, elle l’avait mise sur son manteau. Ce détail devait cependant avoir son importance. Et le soir, en rentrant, contrairement à son habitude aussi, et peut-être était-ce là l’effet de la fatigue, elle avait nonchalamment laissé ce même manteau traîner sur une chaise. Encore un détail qui devait se révéler capital cette nuit-là. Pour un peu, on aurait pu croire que la jeune fille était dotée du don de prescience ou encore qu’elle avait eu un pressentiment.
La comtesse russe dormait donc profondément lorsqu’elle fut réveillée par des cris ainsi qu’une odeur. C’était sa mère qui criait. Et l’odeur, c’était celle apportée par la fumée de l’incendie qui s’était déclaré au rez-de-chaussée. Raison pour laquelle d’ailleurs sa mère avait poussé ces cris. Et puis, il faisait si chaud… Anormalement chaud… Elle ne prit pas longtemps à comprendre quelle était la cause de l’odeur qu’elle avait sentie, de la chaleur et des cris de sa mère. Une seule et même cause. L’incendie. Le premier mouvement d’Ielena fut d’ailleurs pour sa mère, de descendre, de se porter à son secours. Mais, déjà, le feu avait pris trop d’importance et les flammes envahissaient l’escalier, rendant son accès impossible et lui barrant la route. Toute descente était donc devenue totalement irréaliste. Ce fut d’ailleurs là la seule chose qui la retint. Elle aurait bien affronté les flammes, mais….
Ne pouvant descendre de manière traditionnelle, elle attrapa une paire de chaussure et le manteau qu’elle avait laissé traîner sur la chaise le soir précédent. Puis, elle se rendit à la fenêtre qu’elle ouvrit. Un arbre se trouvait là, dehors. Et la fenêtre et l’arbre furent le chemin par lequel la jeune fille s’échappa de la maison en proie aux flammes. Néanmoins, elle dut descendre de son arbre, et pour cela, sauta depuis la branche la plus basse. La réception au sol ne se fit point sans heurt. En effet, elle y atterrit durement, se tordant et se blessant la cheville. Malgré la douleur, elle ne s’arrêta pas, ayant toujours pour idée fixe de sauver sa mère. Elle essaya donc de franchir la porte de la demeure, tentative tout aussi vaine et irréaliste que celle de descendre l’escalier. Ne pouvant rien faire pour sa mère, elle enfila son manteau et ses chaussures et se dirigea vers les écuries. En dépit de la douleur, du désespoir et du choc que représentait l’incendie, l’instinct de survie d’Alionouchka était pour l’instant le plus fort. Le bâtiment était encore intact et le box de sa jument se situait tout au fond. A l’entrée, se trouvait la sellerie où, dans l’urgence, elle ne se saisit que de la bride de sa jument. Puis, elle libéra les chevaux un à un, entra dans le box de Volga, qu’elle hanarcha donc partiellement. Elle utilisa une caisse renversée pour monter en amazone sur l’animal et à cru. C’est alors qu’elle partit au grand galop, dans la direction inverse de celui du vent. Sans doute fut-ce notamment ses talents de cavalière qui lui permirent de garder une bonne assiette et rester sur le dos de l’animal.
Ielena ne fit ralentir sa monture qu’une fois dans la forêt, assez proche. C’était donc toujours le beau milieu de la nuit. Au passage, sa chemise de nuit (la partie non couverte par le manteau), avait tout de même eu le temps de se prendre à diverses reprises dans des ronces, se déchirant au passage. Des lambeaux de tissu se retrouvèrent donc accrochés ici et là. En se prenant dans les ronces, la jeune fille s’égratigna, de sorte que l’un des morceaux de chemise de nuit – initialement blanc – se retrouva teinté de rouge. Mais, les aventures de la jeune fille ne devaient pas s’arrêter là. En effet, une meute de loups affamée rodait dans le coin. Et bientôt, sans qu’elle sut trop comment, elle se retrouva encerclée. Bien évidemment, elle n’avait pas « d’arme » à la main, ne pouvait faire de bruit avec les étriers puisqu’elle n’avait pas sa selle, n’était pas en position d’en couper une et ne se sentait pas de descendre de sa monture, remonter serait par bien trop difficile… En gros, sans aucun moyen de se défendre ou d’effrayer les loups. Son tempérament était plutôt à l'affrontement, mais... comment faire?
L’incendie, sa fuite à travers bois, sa rencontre avec les loups, tout cela représentait bien du stress pour Ielena. De sorte que pour couronner le tout, elle se retrouva à respirer difficilement.
La comtesse russe dormait donc profondément lorsqu’elle fut réveillée par des cris ainsi qu’une odeur. C’était sa mère qui criait. Et l’odeur, c’était celle apportée par la fumée de l’incendie qui s’était déclaré au rez-de-chaussée. Raison pour laquelle d’ailleurs sa mère avait poussé ces cris. Et puis, il faisait si chaud… Anormalement chaud… Elle ne prit pas longtemps à comprendre quelle était la cause de l’odeur qu’elle avait sentie, de la chaleur et des cris de sa mère. Une seule et même cause. L’incendie. Le premier mouvement d’Ielena fut d’ailleurs pour sa mère, de descendre, de se porter à son secours. Mais, déjà, le feu avait pris trop d’importance et les flammes envahissaient l’escalier, rendant son accès impossible et lui barrant la route. Toute descente était donc devenue totalement irréaliste. Ce fut d’ailleurs là la seule chose qui la retint. Elle aurait bien affronté les flammes, mais….
Ne pouvant descendre de manière traditionnelle, elle attrapa une paire de chaussure et le manteau qu’elle avait laissé traîner sur la chaise le soir précédent. Puis, elle se rendit à la fenêtre qu’elle ouvrit. Un arbre se trouvait là, dehors. Et la fenêtre et l’arbre furent le chemin par lequel la jeune fille s’échappa de la maison en proie aux flammes. Néanmoins, elle dut descendre de son arbre, et pour cela, sauta depuis la branche la plus basse. La réception au sol ne se fit point sans heurt. En effet, elle y atterrit durement, se tordant et se blessant la cheville. Malgré la douleur, elle ne s’arrêta pas, ayant toujours pour idée fixe de sauver sa mère. Elle essaya donc de franchir la porte de la demeure, tentative tout aussi vaine et irréaliste que celle de descendre l’escalier. Ne pouvant rien faire pour sa mère, elle enfila son manteau et ses chaussures et se dirigea vers les écuries. En dépit de la douleur, du désespoir et du choc que représentait l’incendie, l’instinct de survie d’Alionouchka était pour l’instant le plus fort. Le bâtiment était encore intact et le box de sa jument se situait tout au fond. A l’entrée, se trouvait la sellerie où, dans l’urgence, elle ne se saisit que de la bride de sa jument. Puis, elle libéra les chevaux un à un, entra dans le box de Volga, qu’elle hanarcha donc partiellement. Elle utilisa une caisse renversée pour monter en amazone sur l’animal et à cru. C’est alors qu’elle partit au grand galop, dans la direction inverse de celui du vent. Sans doute fut-ce notamment ses talents de cavalière qui lui permirent de garder une bonne assiette et rester sur le dos de l’animal.
Ielena ne fit ralentir sa monture qu’une fois dans la forêt, assez proche. C’était donc toujours le beau milieu de la nuit. Au passage, sa chemise de nuit (la partie non couverte par le manteau), avait tout de même eu le temps de se prendre à diverses reprises dans des ronces, se déchirant au passage. Des lambeaux de tissu se retrouvèrent donc accrochés ici et là. En se prenant dans les ronces, la jeune fille s’égratigna, de sorte que l’un des morceaux de chemise de nuit – initialement blanc – se retrouva teinté de rouge. Mais, les aventures de la jeune fille ne devaient pas s’arrêter là. En effet, une meute de loups affamée rodait dans le coin. Et bientôt, sans qu’elle sut trop comment, elle se retrouva encerclée. Bien évidemment, elle n’avait pas « d’arme » à la main, ne pouvait faire de bruit avec les étriers puisqu’elle n’avait pas sa selle, n’était pas en position d’en couper une et ne se sentait pas de descendre de sa monture, remonter serait par bien trop difficile… En gros, sans aucun moyen de se défendre ou d’effrayer les loups. Son tempérament était plutôt à l'affrontement, mais... comment faire?
L’incendie, sa fuite à travers bois, sa rencontre avec les loups, tout cela représentait bien du stress pour Ielena. De sorte que pour couronner le tout, elle se retrouva à respirer difficilement.
Ielena Romanov- Messages : 22
Date d'inscription : 13/04/2015
Age : 35
Re: On a beau donner à manger au loup, toujours il regarde du côté de la forêt [PV Kathleen et ER]
Kathleen était assise dans le carrosse royal de Sank, escortée par sa sœur, rentrant d’une soirée chez un membre de la noblesse française à laquelle elle avait été conviée. Seule. Emilie-Rose n’étant pas censée être officiellement présente en France, en tant que princesse, elle n’était pas conviée à ce genre de festivités. Bien entendu, Milie faisait parfois des exceptions, notamment pour le dîner prévu chez la famille Magnusson. Mais c’était différent. Les deux jeunes filles connaissaient Cygnus, le fils de la famille depuis longtemps. La duchesse était une amie de leur mère, de longue date.
Il s’était cependant avéré que Emilie-Rose, en tant que Enaël, avait reçu l’ordre du Colonel de Jarjaye de garantir la sécurité de la réception. pas seule, évidemment, avec un contingent de soldats, mais le fait était là. Milie s’était retrouvée à la fête en tant que membre de la Garde pour en assurer la sécurité et finalement, ce n’était pas plus mal pour Kathleen, même si, en l’occurrence, cela lui valait quelques remontrances.
En effet, la jeune princesse avait fait son rôle d’ambassadrice et d’héritière de Sank en dansant et devisant avec certain nombre d’invités donc la plupart était de lignée bien haute puisque la fête avait lieu dans le haut niveau de la noblesse. Mais un malappris avait réussi à s’introduire dans la fête, ou peut-être était-ce un noble qui n’avait aucune considération pour les bonnes manières et la façon de traiter les dames. Le jeune homme lui offrit un verre qu’il drogua cependant avant de tenter de l’entraîner vers les jardins.
Fort heureusement, Milie qui, après tout, n’était rien de moins que le garde du corps de sa sœur, même si ce n’était pas officiel, était intervenue à temps. Le temps que l’état de Kathleen se dissipe, il avait été temps pour les deux sœurs de rentrer. Et si Kathleen se sentait à-présent tout à fait bien, elle devait supporter les reproches de sa sœur qui lui parlait de prudence et de méfiance. Kathleen savait qu’elle avait raison. Et elle était persuadée que Milie savait qu’elle n’était pas responsable au fond. Mais sa sœur avait eu peur. Du coup, pour éviter une dispute sans aucun sens, Kathleen écoutait d’une oreille distraite les remontrances de sa sœur. Soudain, son attention fut attirée par quelque chose dans la haie qui longeait le bord de la route.
« Arrêtez, cocher ! » ordonna-t-elle brusquement avant de se précipiter hors de la voiture.
Sans plus écouter Milie qui devait sûrement l’interroger ou lui enjoindre de revenir, Kathleen se précipita sur la haie qu’elle avait repérée et se pencha quelques secondes pour constater la présence d’un morceau d’étoffe blanche. Du moins avait-il été blanc à l’origine, car de petites traces rouges le parsemaient qui ne laissaient aucun doute sur leur nature. Du sang. Une personne avait pénétré dans cette forêt. Et cette personne était blessée. N’écoutant que son cœur de guérisseuse, Kathleen se précipita dans la forêt sans se soucier des dangers.
Il ne lui fallut qu’une minute ou deux pour percevoir des sons. Quelques bruits signalement un cheval effarouchés, de petits bruissements indiquant une personne sur son dos, mais surtout des bruits de loups qui indiquaient la nature exacte du danger. Ne craignant pas les loups pour en avoir souvent croisés à Sank, Kathleen sut exactement quoi faire. Poussant des cris, battant des bras, elle arriva comme une furie. Les loups, affolés, se crurent attaqués et détalèrent sans demander leur reste.
Kathleen se calma aussitôt et posa une main réconfortante sur les naseaux du cheval qui n’était pas moins affolé que les loups. D’une voix douce et réconfortante, accompagnés de quelques bruissements imitant le hennissement, elle parvint à le calmer en quelques secondes.
« Bien… c’est bien mon beau… » dit-elle doucement avant de contourner l’animal et de proposer sa main à sa jeune passagère., « Venez, mademoiselle, ne craignez rien, il n’y a plus aucun danger. »
Kathleen Peacecraft- Messages : 137
Date d'inscription : 20/10/2014
Re: On a beau donner à manger au loup, toujours il regarde du côté de la forêt [PV Kathleen et ER]
- Et la revoilà partie en trombe! Elle va finir par me rendre chèvre à force.
Millie soupira en voyant s’en aller une fois de plus en en faisant qu’à sa tête. Elle lui emboita donc le pas une fois de plus pour la voir aller au devant des embêtements surtout en voyant ce morceau de tissus tacher de sang. Cependant en voyant le loup elle savait que finalement se serait toujours moins compliquer que des bandits puis elles trouvèrent la personne blessée il s’agissait d’une jeune fille qui ne devait pas être bien plus âgée que Kathleen.
- Kathleen quand apprendras-tu à ne pas partir sur un coup de tête pour l’amour du ciel ! Tu as de la chance que c’étaient des loups tu aurais eue l’air fine devant une horde de bandit. Fais un peu plus attention.
Mais comme toujours sa sœur l’ignorait à sa manière puis là Emilie-Rose avisa la jeune fille à qui sa sœur tendait la main. Elle s’approcha et poussa doucement sa sœur pour attraper la jeune fille sans brusquerie et la descendre de sa monture et l’assoie en douceur contre un arbre afin d’évaluer ses blessures. Elle avait repris le rôle de garde du corps et surtout son rôle d’homme en approchant de la jeune fille pour ne pas être démasquée. Emilie-Rose se tourna vers sa jeune sœur Kathleen.
- Je vais chercher de quoi la soignée je te laisse t’occuper d’elle
Millie pris donc le chemin du carrosse pour en extirper une trousse médicale contenant le nécessaire de guérisseuse que toutes deux avaient appris à utiliser bien que Millie soit moins douée que sa sœur dans le sens où guérir n’était pas son passetemps favoris surtout. Elle ramena donc la trousse à sa sœur.
- Tiens voilà ta sacoche.
Millie ou plutôt Enaël au vu e sa tenue alla rassurer la monture qui avait eu une sacré frayeur un peu plus tôt avec les loups sauvages. Néanmoins un rapide coup d’œil lui permit de voir qu’il n’avait rien de sérieux et pourrait donc ramener sa propriétaire à Versailles. Connaissant sa sœur et au vu de l’état de la plaie de la jeune inconnue elles allaient devoir la ramener avec elles et sa sœur s’en occuperait en bonne guérisseuse.
Emilie-Rose Peacecraft- Messages : 69
Date d'inscription : 30/10/2014
Age : 37
Re: On a beau donner à manger au loup, toujours il regarde du côté de la forêt [PV Kathleen et ER]
Ielena réfléchissait toujours à la question d’affronter les loups, tout en respirant difficilement lorsqu’elle vit une jeune femme mettre en déroute la meute par de grands gestes et des cris. Elle était d’ailleurs surprise par la rapidité avec laquelle les animaux en question avaient fui, alors même qu’un instant auparavant, ils lui avaient semblé affamés.
Elle vit également la jeune femme s’approcher de sa monture et la calmer par une voix douce et par des bruitages qui ressemblaient à ceux qu’aurait pu produire un cheval. Indéniablement, cette personne qu’elle voyait s’y connaissait en animaux et savait y faire avec eux. La preuve, la rapidité avec laquelle elle avait obtenu les effets qu’elle escomptait.
Alionouchka qui avait toujours du mal à respirer, finit néanmoins par dire à l’inconnue, dans un souffle de voix :
« Merci »
Elle s’apprêtait à accepter la main que celle-ci lui tendait, avec dans l’intention de se recevoir sur sa jambe valide à la descente afin de ne pas trop solliciter sa cheville blessée, mais l’intervention d’une autre inconnue – dont elle ignorait encore qu’il s’agissait d’une femme – changea la donne. Malgré l’idée qu’elle avait sur la question, elle n’était pas bien sûre de la manière dont elle devait faire les choses. Qu’est-ce qui lui avait pris déjà de monter à cheval dans ces circonstances ? Son indécision sur la conduite à tenir fit que le geste de ce qui lui semblait être un homme – un garde du corps ? – lui simplifia les choses. Sans avoir vraiment eu le temps de réagir, de prendre une décision ou encore, de totalement suivre l’action, elle se retrouva dans les bras d’Emilie-Rose, puis assise par terre, adossée à un arbre. Depuis l’arrivée des deux sœurs, tout avait été à cette image. De ce qu’elle comprit de la conversation entre les deux jeunes Peacecraft, la personne qui avait mis les loups en déroute avait des compétences en guérison. Et elle ne pouvait nier que c’était là utile. Pendant que Millie allait chercher la sacoche de Kathleen, Ielena, elle, cherchait toujours à retrouver sa respiration, en vain. Comme par réflexe, elle évitait tant que faire se pouvait de parler. De même, dans un geste comme automatique, elle fit un mouvement pour enlever la chaussure qui se trouvait du côté de sa cheville blessée.
Elle vit également la jeune femme s’approcher de sa monture et la calmer par une voix douce et par des bruitages qui ressemblaient à ceux qu’aurait pu produire un cheval. Indéniablement, cette personne qu’elle voyait s’y connaissait en animaux et savait y faire avec eux. La preuve, la rapidité avec laquelle elle avait obtenu les effets qu’elle escomptait.
Alionouchka qui avait toujours du mal à respirer, finit néanmoins par dire à l’inconnue, dans un souffle de voix :
« Merci »
Elle s’apprêtait à accepter la main que celle-ci lui tendait, avec dans l’intention de se recevoir sur sa jambe valide à la descente afin de ne pas trop solliciter sa cheville blessée, mais l’intervention d’une autre inconnue – dont elle ignorait encore qu’il s’agissait d’une femme – changea la donne. Malgré l’idée qu’elle avait sur la question, elle n’était pas bien sûre de la manière dont elle devait faire les choses. Qu’est-ce qui lui avait pris déjà de monter à cheval dans ces circonstances ? Son indécision sur la conduite à tenir fit que le geste de ce qui lui semblait être un homme – un garde du corps ? – lui simplifia les choses. Sans avoir vraiment eu le temps de réagir, de prendre une décision ou encore, de totalement suivre l’action, elle se retrouva dans les bras d’Emilie-Rose, puis assise par terre, adossée à un arbre. Depuis l’arrivée des deux sœurs, tout avait été à cette image. De ce qu’elle comprit de la conversation entre les deux jeunes Peacecraft, la personne qui avait mis les loups en déroute avait des compétences en guérison. Et elle ne pouvait nier que c’était là utile. Pendant que Millie allait chercher la sacoche de Kathleen, Ielena, elle, cherchait toujours à retrouver sa respiration, en vain. Comme par réflexe, elle évitait tant que faire se pouvait de parler. De même, dans un geste comme automatique, elle fit un mouvement pour enlever la chaussure qui se trouvait du côté de sa cheville blessée.
Ielena Romanov- Messages : 22
Date d'inscription : 13/04/2015
Age : 35
Re: On a beau donner à manger au loup, toujours il regarde du côté de la forêt [PV Kathleen et ER]
Kathleen se retourna vers sa sœur, la main toujours en l’air, quand celle-ci se mit à la réprimander. Il fallait s’y attendre. Milie n’était pas tellement du genre à laisser couler ce genre de comportement, pas après ce qui s’était passé pendant la soirée. Même si ce qui s’était passé ce soir n’était pas l’entière faute de Kath, son comportement faisant fi de sa propre sécurité n’était pas aussi excusable, loin s’en fallait. Souriant légèrement pour calmer sa sœur, Kathleen lui répondit avec douceur.
« Si c’avait été des bandits, j’aurais entendu des voix, et je t’aurais attendue, Enaël, tu t’en doutes. Mais ce n’est pas la première fois, tu le sais, que j’ai affaire à des loups. A aucun moment, je te l’assure, ma vie n’a été en péril, et je le savais bien. »
Milie la repoussa en douceur pour descendre elle-même la jeune femme qui la remercia aussitôt. Kathleen en fut soulagée. Elle n’était pas assez forte pour le faire elle-même, mais c’était de toute évidence une solution bien plus sécurisée que celle qu’elle avait, c’était à dire de descendre la jeune femme en prenant un risque. A la voir chercher à manipuler sa cheville gauche, celle-ci devait être foulée, pour le moins. Kathleen s’avança.
« Attendez ! Laissez-moi faire ! »
Avec infiniment de délicatesse, elle défit la chaussure et libéra la cheville et le pied, qu’elle tâta pour évaluer la situation. Tordue. Bon il allait falloir de la crème, un bandage, des soins réguliers, et si Milie pouvait la transporter jusqu’au carrosse, ce serait infiniment mieux. L’autre solution serait de la remettre sur le cheval, ce qu’elle ne pouvait conseiller en tant que guérisseuse. Tout en manipulant, elle s’efforça de rassurer sa patiente.
« Ne vous inquiétez pas, tout ira bien, je vous le promets. Je suis guérisseuse, vous êtes entre de bonnes mains. Comment vous appelez-vous, dites-moi ? »
Quand Milie revint, armée de sa trousse, Kathleen lui sourit.
« Merci, En’ ! »
Kathleen sortit la crème qu’elle concevait et utilisait pour les entorses et foulures et qui avait pour objectif de désinfecter et de désenfler la plaie. Elle sortit également une bande de tissu qu’elle utilisait pour maintenir la cheville. Avec beaucoup de soin, elle massa avec la crème la cheville blessée pendant plusieurs minutes jusqu’à ce qu’elle soit satisfaite du traitement. Puis, elle banda soigneusement la cheville avant de se tourner vers sa sœur.
« Tu penses pouvoir l’emmener jusqu’au carrosse si je m’occupe du cheval ? Je préfèrerais qu’elle ne monte pas dans cet état. »
« Si c’avait été des bandits, j’aurais entendu des voix, et je t’aurais attendue, Enaël, tu t’en doutes. Mais ce n’est pas la première fois, tu le sais, que j’ai affaire à des loups. A aucun moment, je te l’assure, ma vie n’a été en péril, et je le savais bien. »
Milie la repoussa en douceur pour descendre elle-même la jeune femme qui la remercia aussitôt. Kathleen en fut soulagée. Elle n’était pas assez forte pour le faire elle-même, mais c’était de toute évidence une solution bien plus sécurisée que celle qu’elle avait, c’était à dire de descendre la jeune femme en prenant un risque. A la voir chercher à manipuler sa cheville gauche, celle-ci devait être foulée, pour le moins. Kathleen s’avança.
« Attendez ! Laissez-moi faire ! »
Avec infiniment de délicatesse, elle défit la chaussure et libéra la cheville et le pied, qu’elle tâta pour évaluer la situation. Tordue. Bon il allait falloir de la crème, un bandage, des soins réguliers, et si Milie pouvait la transporter jusqu’au carrosse, ce serait infiniment mieux. L’autre solution serait de la remettre sur le cheval, ce qu’elle ne pouvait conseiller en tant que guérisseuse. Tout en manipulant, elle s’efforça de rassurer sa patiente.
« Ne vous inquiétez pas, tout ira bien, je vous le promets. Je suis guérisseuse, vous êtes entre de bonnes mains. Comment vous appelez-vous, dites-moi ? »
Quand Milie revint, armée de sa trousse, Kathleen lui sourit.
« Merci, En’ ! »
Kathleen sortit la crème qu’elle concevait et utilisait pour les entorses et foulures et qui avait pour objectif de désinfecter et de désenfler la plaie. Elle sortit également une bande de tissu qu’elle utilisait pour maintenir la cheville. Avec beaucoup de soin, elle massa avec la crème la cheville blessée pendant plusieurs minutes jusqu’à ce qu’elle soit satisfaite du traitement. Puis, elle banda soigneusement la cheville avant de se tourner vers sa sœur.
« Tu penses pouvoir l’emmener jusqu’au carrosse si je m’occupe du cheval ? Je préfèrerais qu’elle ne monte pas dans cet état. »
Kathleen Peacecraft- Messages : 137
Date d'inscription : 20/10/2014
Re: On a beau donner à manger au loup, toujours il regarde du côté de la forêt [PV Kathleen et ER]
Millie conservait cette attitude froide qu'elle s'entourait dans son rôle d'Enaël. Elle avait laissée sa sœur s'occuper des soins et avait ravaler ses remontrances ne voulant pas faire de scène sa sœur n'en faisant de toute façon pas grand cas au vu de ses réponses, comme toujours d'ailleurs. Après avoir totalement rassuré la monture elle se tourna vers sa sœur quand celle-ci lui parla et acquiesça simplement s'approchant de la blesser pour la soulever avec facilité semblait-il dans ses bras et d'aller l'installer avec précaution dans le carrosse. Une fois cela fait elle revint vers sa sœur et posant une main dans son dos la guida à l'intérieur du carrosse sans lui laisser le choix et referma derrière les jeune filles.
- Je ramène la monture moi même reste plutôt avec la jeune fille cela sera mieux vu de vous voir arriver toute les deux dans le carrosse et moi en escorte. Tu sais très bien que l'n ne peut se permettre d'un bruit de cours en me voyant arriver avec une inconnue.
Millie ou plutôt Enaël donna l'ordre au cocher de faire route vers Versailles avec le moins de cahot possible pour ne pas blesser davantage la jeune fille durant la route. Il monta sur le cheval et escorta donc tranquillement le carosse vers le château. Reprenant son rôle de lieutenant des gardes à l'affut du moindre mouvement perceptible alentour. Elle soupira, elle était un peu à cran depuis la tentative durant la soirée d'agression contre sa jeune sœur. Elle savait bien qu'envoyer sa sœur ici était de la folie surtout avec Harcourt et quelques gardes en sachant qu'aucun ne lui arrivait à la cheville. C'était en prévision de cela qu'elle avait demander de l'aide à sa mère pour etre introduit ici sous couvert de l'identité de leur cousin disparu afin de la protéger. En toute discrétion bien entendu mais la missive de sa mère lui était salutaire, le roi de frace étant au courant elle pouvait faire comme elle l'entendait tous e en référant au roi par la suite ce qui était bien pratique. Une fois arrivé descends et confie la monture au palefrenier avant d'ouvrir la porte pour aider sa sœur à descendre.
- Nous sommes arrivés va préparer de quoi l'installer dans la partie invité de tes appartements je m'occupe de la monter pendant ce temps. Puis j'irais prévenir le roi de son arrivé au palais.
Enaël se retourna donc pour soulever la jeune fille en douceur après le départ de sa jeune sœur et pris doucement le chemin des appartements en prenant soin de ne pas blesser davantage la jeune fille dans ses bras et surtout de ne pas se faire remarquer ne tenant pas à voir naître inutilement des bruits de cours à son sujet. Il passa la porte des appartement sans incident notable ce qui était plutôt rassurant et alla doucement allonger la jeune fille dans la pièce adjacente de la chambre de sa sœur avant de se redresser et de saluer les jeunes filles se retirant pour aller prévenir le roi. Il savait que sa sœur s'occuperait bien de leur invité.
Emilie-Rose Peacecraft- Messages : 69
Date d'inscription : 30/10/2014
Age : 37
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